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Trump frappé par un autre virus chinois : celui de l’argent (et du sexe !)

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Trump et la Chine ça n’a pas toujours été ce qu’on en a dit dans les derniers jours de sa présence au pouvoir. Je vous ai retrouvé un exemple inverse dans lequel le PCC, via une entremetteuse et l’une des sœurs de Donald, a même financé ses campagnes électorales. Avec au centre de cette affaire une bien étrange dame, propriétaire en Floride de ce qui se sont avérés être des endroits de prostitution, déguisés en lieux de massage. Avec Donald, le sordide n’a jamais été loin, en voici un autre exemple… et celui de sa candeur véritable face à l’espionnage !

Avec Donald, le sordide n’est jamais très loin. Il s’en passait de belles, à Mar-A-Lago, comme on va le voir. Trump, obnubilé on le sait par l’argent, monnayait en effet tout, absolument tout. Y compris sa propre présence sur les selfies : c’est ainsi que le Miami Herald, en enquêtant, avait appris que deux américains-chinois Ryan Xu, très investi dans la  » blockchain industry » (autrement dit le BitCoin) et Lucas Lu, lui aussi lié au BitCoin via ses sociétés CyberMiles et 5Miles, avaient payé chacun 50 000 dollars le cliché pour figurer levant le pouce aux côté de Donald (ci-dessus à gauche) !! De l’argent partant donc logiquement dans le fond de campagne de l’élection 2020, ce qui est totalement illégal en fait ?  Pas sûr : « vendre des billets à des collectes de fonds de campagne sans en informer l’acheteur » précise en effet la loi, qui limite les donations à 5 400 dollars par personne, plus plus : 10 fois moins. Ou alors pour tomber directement dans celle de Donald, pour qui il n’y aucun petit profit… !!! Trump mélangeant activement les caisses, comme on le sait (il est parti avec une bonne part des dons de « Save America », négociés avec le GOP !(1)). Ici à droite ils posent tous deux avec l’entremetteuse (en rouge) qui les a mis en contact avec l’équipe de Donald: elle s’appelle Li Yang et se fait appeler « Cindy », à Mar-a-Lago, où elle a ses entrées, visiblement. Ou plutôt avait…

La même avait introduit auparavant une dénommée « BingBing » Peranio, simple employée de spa, qui elle aussi avait versé 50 000 dollars pour un cliché, légué au comité du Trump Victory. Dans son don à Trump, Peranio s’était déclarée directrice de « FuFu International », une société de Floride qui est  enregistrée auprès des parents de Yang et alors impliquée dans une procédure de faillite… note-t-on ici. Son maigre salaire de masseuse expliquant mal en effet le versement d’un telle somme : visiblement, la dénommée Yang accumulait les donations via des prête-noms. En réalité ceux de ses propre employés ou ceux de son mari !!! Car elle n’est pas la seule en effet « un des dons politiques de 5 400 dollars provient d’une femme de 25 ans qui donne des soins du visage dans une école de beauté, dans un centre commercial à proximité de Palm Beach Gardens, propriété de la famille Yang. Une autre somme de 5 400 dollars a été fournie par une femme qui dit avoir travaillé comme réceptionniste dans un salon de massage appartenant au mari de Yang. Un troisième don de 5 400 dollars est venu d’un associé de Yang qui avait été inculpé en 2014 après une arrestation pour prostitution pour avoir exercé des soins de santé sans permis, selon les dossiers de la police. » Bigre, drôle de dame ! Une autre photo est là (ci-dessus à droite) pour nous la rappeler encore cette vraiment drôle de dame : le 25 février 2018, toujours à Mar-a-Lago, on apercevait  le gouverneur Rick de Santis, indéfectible supporter trumpien, en compagnie d’autres d’américains d’origine…. chinoise.  A l’extrême gauche, une dame en bleu, assez anodine.  Elle semblait avoir ses entrées à Mar-a-Lago, où le tarif d’entrée est élevé (200 000 dollars), au point d’avoir pu commettre une selfie avec Donald, mais aussi en photo avec ses deux fils (comme pour les payeurs qu’elle a introduit auprès de Donald en personne !). La dame s’appelle effectivement Li « Cindy » Yang, elle est présentée simplement comme une républicaine ayant versé des contributions conséquentes au GOP. Bien introduite sur place, à voir la collection de photos avec des hommes et des femmes politiques républicaines avec qui elle avait pu poser :  les deux fils Trump, mais aussi Sarah Palin, Louis Gohmert (avec lui la photo a été prise au Trump Hotel de Whasington en fait !!!), ou même l’inepte Matt Gaetz, le gratin de toute la crétinerie républicaine pourrait-on dire sans hésiter, à avoir entendu les deux derniers cités lors des derniers jours au pouvoir de Trump tenter de défendre l’indéfendable… et tenter de soutenir la thèse de l’élection soi-disant volée.

 

Le hic, c’est qu’elle est aussi la propriétaire d’un spa qui fait aussi salon de massage  et que ce dernier a fait parler de lui de bien étrange manière en 2019.

Entremetteuse de luxe

Tout était apparu au grand jour après 2016 raconte le NYT : voici que la Chine lorgnait sur les USA sans trop savoir comment s’y prendre, alors on allait l’aider. « l’élection de M. Trump a ouvert de nouvelles opportunités car la frontière entre les affaires et la politique est devenue particulièrement floue. Mme Yang, qui a assisté à l’inauguration, a lancé une société – GY US Investments – qui promettait aux hommes d’affaires chinois d’avoir accès aux politiciens américains, dont M. Trump. Les clients se sont vus offrir l’entrée à des événements, notamment des visites à la Maison Blanche, des «activités VIP à Mar-a-Lago» et la réunion annuelle des actionnaires de Berkshire Hathaway de Warren Buffett. Sun Ye, une actrice de Pékin, faisait partie de ceux qui sont apparus sur les photographies du site Web de Mme Yang. Mme Sun a déclaré qu’elle voulait se rendre aux États-Unis pour peaufiner son image en Chine et à l’étranger. Elle a dit qu’elle avait fait une tournée de luxe l’année dernière qui comprenait des visites à Harvard, au marché Nasdaq et à la Maison Blanche. Pour une partie du voyage, a-t-elle dit, elle est restée avec Mme Yang. Le point culminant, a-t-elle dit, était d’être sur une photo avec le président lors d’une fête du Nouvel An à Mar-a-Lago, l’un des événements promus sur le site Web de Mme Yang. M. Trump, cependant, a sauté la fête et est resté à Washington en raison de la fermeture du gouvernement. Mme Sun s’est installée pour une photo avec son fils Donald Jr (cf ici à gauche) . «Je voulais voir le président des États-Unis, et bien que je ne l’ai pas rencontré, j’ai rencontré sa famille», a déclaré Mme Sun dans une interview à Pékin. «Cela m’a donné l’impression d’avoir réalisé mon rêve.»

Pris par la braguette

Voici pour le rêve ou la féérie, redescendons vite sur terre. Attention l’atterrissage va être brusque. Tout est venu en effet ensuite de la visite de routine, fin 2018, d’une inspectrice de la santé et de l’hygiène, Karen Herzog, sur place, à l’Orchid of Asia Day’s Spa. « Elle a remarqué que l’employée du spa, une jeune femme asiatique, était «habillée de façon provocante», parlait «peu anglais» et semblait «nerveuse». Herzog a également noté des valises, des vêtements, un réfrigérateur rempli de nourriture; l’orchidée ure et des préservatifs, qui, selon la formation qu’elle avait reçue, pourraient être des signes de traite des êtres humains. Elle a rapporté ses découvertes au bureau du shérif du comté de Martin. » L’endroit, baptisé l’Orchid of Asia Day’s Spa, est d’allure bien anodine : il est adossé à un centre commercial, celui d’un supermarché Publix. Oui, la chaîne qui a fourni 900 000 dollars à Trump pour organiser son meeting du 6 janvier ! Quel coïncidence ! Les tarifs y étaient bas de gamme : comme la plupart des spas de la région, Orchids facturait 59 dollars pour un massage d’une demi-heure et 79 dollars pour une heure complète. Oui mais voilà, le rapport de l’inspectrice a mis en marche une surveillance accrue, et un jour on note ici , « un groupe de huit hommes arrivés en voiturette de golf a fait des gestes de victoire avant d’entrer, les bras levés pour indiquer qu’ils étaient sur le point de marquer ». Une seconde descente est donc programmée :  Herzog y inspecte cette fois la literie, les vêtements et trouve un fer à repasser. Son rapport décide la police d’agir un peu plus loin et celle-ci prend l’initiative d’aller fouiller les ordures du spa, les 14 et 19 novembre, et l’équipe des policiers trouve des traces de sperme parmi les déchets, dans les poubelles. En janvier sont donc demandées de plus profondes investigations, appelées « mandat de perquisition furtif », ce qui inclut une surveillance vidéo sur plusieurs jours pour voir qui visite les lieux régulièrement.

Et là, bingo, surprise : la police photographie un des visiteurs réguliers du bordel déguisé en spa : c’est l’influent Robert Kraft, proche ami de Donald, le propriétaire du club des New England Patriots !!! Et il n’était pas venu pour se faire masser (et s’en vantera peu après sur les réseaux, ce qui n’était pas très main !) : « au cours des cinq jours suivants, Sharp et son équipe ont regardé, via un flux en direct, plus de 20 hommes recevoir des rapports sexuels manuels, oraux et anaux. Lorsque les clients quittaient le spa, un agent les suivait et amorçait un arrêt de la circulation comme prétexte pour identifier les hommes ». Kraft se faisant pincer bêtement par un policier supporter : « alors que Kraft quittait le spa dans la Bentley blanche, l’agent Scott Kimbark, surnommé Bark, a arrêté la voiture pour une infraction mineure au code de la route. Kraft a demandé à l’officier s’il était un fan des Miami Dolphins et lui a montré sa bague du Super Bowl, expliquant qu’il était le propriétaire des Patriots. Kimbark, ayant accompli sa mission, laissa Kraft et Bernon partir avec un avertissement ».

Or le fameux graveleux utilisateur du Spa de Floride n’est autre qu’un très bon ami de Donald, justement ! Invité par l’occupant de la Maison Blanche aux réunions politiques de Mar-a-Lago, comme ici avec Shinzo Abe premier ministre japonais; les 17 et 18 avril 2018 !!! Mais que pouvait venir faire un propritéaire de club de foot dans une négociation entre Etats ? Pour mémoire, c’est aussi ce jour-là que Trump avait répondu devant tout le monde au téléphone l’avertissant d’un tir de missile de son ami nord-coréen, au mépris de la plus élémentaire sécurité diplomatique… après avoir regardé avec lui des documents secrets à la lueur de téléphones !!! Kraft ayant même droit aux honneurs de l’hélicoptère présidentiel, avec William Barr (pas loin de la valise « Football » bien sûr, mais celle contenant les codes nucléaires) :

Un Trump très proche donc du club et de son patron consommateur de prostituées, qui lui avait offert un cadeau de poids en plus de l’habituel maillot : « Oh, il y avait le casque obligatoire et le maillot personnalisé que chaque président obtient -bâillement- mais, parce que ce président est depuis longtemps un soutien pour le propriétaire Robert Kraft (ainsi que pour l’entraîneur Bill Belichick et le quart-arrière Tom Brady), il a obtenu une bague Super Bowl personnalisée, a les 283 diamants – un clin d’œil à l’écart de points (28-3) auquel les Patriots ont été confrontés dans le Super Bowl – la bague (ici à gauche) est gravée du nom du président.. »…

Du golf au bordel en voiturette

Ce qu’on découvre alors c’est que le fameux salon de massage de Madame Yang n’est pas le seul qu’elle détient: elle possède aussi le Cove Day Spa et le Therapy Spa à Stuart, le Bridge Day Spa et le Sequoia Apple Day Spa à Hobe Sound, en plus du fameux Orchids of Asia Day Spa de Jupiter. Tous près les uns des autres (cf ici à droite) sur la côte Est de Floride. Et tous faisant visiblement la même chose : du trafic d’être humains, tout simplement. De la prostitution généralisée, autrement dit. Et ce dans un rayon de moins de 25 km de Mar-a-Lago !!

Le hic étant que le club de Golf de Donald, en Floride, est situé à Jupiter, à deux pas des maisons de passes déguisées en spas !! Et que certains clients, on l’a vu, y ont débarqué de voiturettes de golf, comme l’ont noté les policiers !!

C’est exactement la situation que décrit l’ouvrage the Grifter’s Club, sur la présidence « vendue » de Trump, ce qui est le terme adéquat à constater ses ventes immondes de selfies et ses tribulations douteuses de golfeurs. Car Yang est allée plus loin encore, avec le club du « Safari Night », écrit Sarah Blaskey, via une de ses lucratives inventions, en liaison avec des chinois véritables et non plus des chinois américanisés. Et là, franchement, ça devient croquignolet car Donald, si prompt à enfourcher le thème de la Chine maléfique, a bénéficié de fait financièrement des dons de véritables recrues chinoises !

Via l’intercession de Mme Yang, bien sûr, qui avait préparé le terrain bien avant, depuis plusieurs années:  « Au cours des dernières années, Mme Yang a également commencé à tisser des liens avec des organisations liées au Parti communiste chinois et au gouvernement de Pékin. En 2016, elle a rejoint la Florida Association for China Unification, qui fait partie d’un réseau mondial d’organisations visant à promouvoir le retour de Taiwan au contrôle du continent, une connexion signalée pour la première fois par Mother Jones.  Ces groupes sont sous la tutelle du Département du travail du Front uni du Parti communiste chinois, qui cherche à mobiliser la vaste diaspora chinoise pour promouvoir les politiques de Pékin. Li Qiangmin, le consul général de Chine à Houston, a assisté à la cérémonie d’ouverture du groupe de Floride, juste avant que le président taïwanais fasse une escale à Miami. Mme Yang (ici à gauche avec Lara Trump et en dessous avec la très trumpienne de Fox News Jeannine Pirro) était la vice-présidente de l’association, selon un ancien officier du groupe qui a demandé à rester anonyme. Le président fondateur du groupe, Qu Xianqin, s’était assis à côté du consul général et semblait être actif en politique. Elle était également au lancement de la campagne de Jeb Bush en 2015 (cf ici à droite !) et figurait sur une liste d’américains d’origine asiatique et des insulaires du Pacifique soutenant la réélection du président Barack Obama en 2012. Mme Yang (ici à gauche avec Kellyane Conway) a également rejoint la section de Floride de l’Association chinoise pour la science et la technologie, une organisation non gouvernementale affiliée au ministère chinois de la science et de la technologie, selon James Mulvenon, un expert des capacités de renseignement chinois. «C’est une organisation explicitement conçue pour faciliter la coopération avec le gouvernement chinois», a déclaré M. Mulvenon. » Ci-dessous, les supporters chinois d’origine de Donald Trump le 25 mai  2016, à Anaheim, en Californie.

Bref, Donald se serait fait complètement empapaouter, par cette chinoise fort active. L’organisation d’un réseau de prostitution « attractif » étant la cerise sur le gâteau qui mène aussi, à vrai dire, à des suspicions évidentes d’espionnage possible !!!

Quand Trump bénéficiait des subsides chinois 

L’organisme créé pour les attirer s’appelant en effet « Safari Night » écrit Sarah Blaskey : « via son réseau de médias sociaux, Yang a répandu le mot sur Safari Night dans le monde entier. Vendeuse avisée, elle a peaufiné la description de l’événement pour attirer davantage ses clients potentiels. Les jeunes aventuriers sont devenus une note de bas de page. Avec Yang comme impresario impromptu, Safari Night s’est transformé en quelque chose de bien plus grand et plus attrayant pour les membres de la classe affaires chinoise: une chance de rencontrer pour 600 dollars la sœur du président « .(nota : il s’agit en effet d’Elizabeth Trump Grau, ici à droite). « Sur WeChat, la plate-forme de médias sociaux dominante de Chine, les billets individuels ont été balisés par rapport à la norme de 600 dollars que Young Adventurers demandait et jusqu’à 1000 dollars pour  Yang et à ses associés. Des forfaits VIP qui promettaient deux nuits à Mar-a-Lago étaient au prix de 10 000 dollars. Quarante personnes ont répondu à l’invitation de Yang au club. Ils n’étaient pas là pour soutenir l’organisme de bienfaisance. Ils étaient là pour la connexion Trump. Et ils avaient payé beaucoup d’argent pour entrer. Parmi les invités de Yang’s Safari Night se trouvait Xianqin Qu, le chef de la section de Floride du Conseil pour la promotion de la réunification pacifique de la Chine, qui avait aidé Yang à organiser une fête de bienvenue dans le sud de la Floride pour la visite de Xi en 2017 au club » (cf ci-desous). Le choix de l’endroit de la rencontre ayant provoqué après un « boost » des visites de chinois ou d’américains d’origine chinoise !!!

Une attirance, mais pas que pour les chinois rappelle ici The Gardian, reprenant le Milami Herald : « La saga Yang a été suivie d’un autre scandale révélateur cette semaine lorsque le Herald a révélé la présence à un événement caritatif de Mar-a-Lago l’année dernière de Sergey Danilochkin, un investisseur immobilier russe accusé dans son pays d’origine d’une fraude fiscale de 170 millions de dollars (ici à droite) . Rien n’indique qu’il a rencontré Trump, mais le Herald a rapporté qu’il était là dans le cadre d’un événement à 600 dollars par tête (nota : c’était bien le même tarif pour tout le monde !) organisé par la sœur du président. » Celui-là ayant été cité dans le scandale Magnitsky.


  «J’ai été très surpris par le nombre d’Américains chinois là-bas», a déclaré un autre invité, Xinyue «Daniel» Lou, un homme d’affaires sino-américain qui a voyagé depuis New York pour assister à la Safari Night »
(gérée par la sœur de Trump, donc, on le rappelle !). « Lou avait vu une publicité sur WeChat et pensait que le coût était raisonnable. Combien de fois, après tout, a-t-on eu la chance de faire la fête chez un président ? Il a immédiatement vu la valeur des affaires de Yang. «La raison pour laquelle Mar-a-Lago est soudainement devenue si impressionnant est que le président Xi l’a survolé et a eu une réunion avec le président Trump là-bas», a-t-il déclaré. «Cela en a fait une destination attrayante. Tous les chinois voulaient alors faire le voyage ». Après la prostitution, voici tout l’art de la prostitution politique… payante !

Yang, une agent infiltrée du CPPRC en Floride !

Le rôle de l’entremetteuse de Floride est clair pour certains, il suffit de suivre ce dont elle fait la promotion depuis des lustres, aux USA; sa « réunification pacifique » (ici en photo en Floride, elle pose sur la gauche de la photo) dissimulant en fait l’absorption complète de Taiwan ce que souhaite bien sûr le PC Chinois, nous explique Mother Jones : « selon la Jamestown Foundation, un groupe de réflexion conservateur, le CPPRC, qui prône l’absorption de Taiwan par la Chine, a des sections affiliées dans le monde entier. Cette organisation, selon le groupe de réflexion, «possède de nombreuses succursales aux États-Unis, y compris des sections à New York, à San Francisco et dans d’autres grandes villes. La branche du siège national aux États-Unis est l’Association nationale pour l’unification pacifique de la Chine (NACPU), située à Washington, D.C. » Il ajoute: «L’organisation s’efforce également à la fois en Chine et à l’extérieur de se présenter comme une organisation qui représente de larges pans de la société chinoise en dehors du Parti communiste … Cependant, de telles déclarations sont trompeuses, et un examen rapide de la structure de direction de l’organisation révèle que le CPPRC est directement subordonné au Département du travail du Front uni du Parti communiste. En juillet, le Daily Beast rapportait que «les associations de réunification pacifique» – le terme fait référence à l’intention de Pékin d’obtenir la souveraineté sur Taiwan – entretiennent des relations étroites avec le Département du travail du Front uni [du Parti communiste], fonctionnant dans certains cas presque comme une extension de son bureau des affaires chinoises d’outre-mer. » Une activité déployée depuis des années ; ici à droite Yang était déjà invitée à la convention nationale du GOP en 2016…

Espionnage… or not

Une activité discrète donc, depuis des années, et puis soudain le caillou qui fait tout dérailler, avec l’arrestation le 3 avril 2019 à Mar-a-Lago même d’une femme, chinoise d’origine et ne parlant pas l’américain ni le comprenant, porteuse de deux passeports chinois mais aussi de quatre téléphones portables, d’écouteurs, d’un ordinateur, d’un disque dur externe et d’une clé USB contenant un malware (prêt à injecter ?). Elle fait bien sûr le lendemain la une des journaux. On demande alors comment elle a pu passer sous la surveillance des services de sécurité, personne ne se permettant de citer alors Yang, pourtant découverte au même moment.

Sauf pour Mother Jones qui le rappelle ici : »Ces dernières semaines, le club Mar-a-Lago de Donald Trump a été au centre de scandales croisés. Il y a le cas curieux de Yujing Zhang, la femme chinoise arrêtée pour avoir prétendument pénétré dans le complexe. Un mystérieux homme d’affaires chinois du nom de Charles Lee et Cindy Yang, fondatrice d’une chaîne de salons de massage du sud de la Floride et donatrice de Trump qui a eu des liens avec des entités du Parti communiste chinois, chacune dirigeait des entreprises offrant aux dirigeants chinois et à d’autres l’accès au club Trump. Et tout cela a suscité des inquiétudes en matière de contre-espionnage: alors que les entreprises tracent un chemin vers le club de Trump, les services d’espionnage étrangers pourraient-ils y entrer pour mener des opérations d’espionnage ou influencer des opérations ? » L’impétrante étant rapidement jugée et condamnée à huit mois d’enfermement, ce qui fait une sentence étrange pour une espionne comme pour une simple visiteuse… Trump se serait-il fait avoir autant par les chinois que par les russes ? De découvrir qu’un réseau de « masseuses », des prostituées, s’activait pas très loin de son club favori de Golf de villégiature n’est pas sans rappeler le contenu d’un certain dossier compromettant détenu depuis longtemps par Moscou…

Au dernières nouvelles, Donald a rencontré peu de gens depuis sa retraite forcée en Floride. L’un d’entre eux va nous intéresser bientôt je pense (c’est un revenant de grande taille, comme indice). Sa femme, Melania, elle, se contentant, tenez vous bien, de se rendre au spa (on ne sourit pas)…  

(1) Trump a aussi carrément vendu il semble bien aussi ses pardons de dernière heure. A un tarif exorbitant.. « L’ancien avocat américain Brett Tolman a facturé des dizaines de milliers de dollars pour ses efforts visant à obtenir la grâce de plusieurs personnes. L’ancien avocat de Trump, John Dowd, a également empoché «des dizaines de milliers de dollars d’un riche criminel et l’a conseillé, ainsi qu’à d’autres clients potentiels, de tirer parti des griefs de M. Trump concernant le système judiciaire», rapporte le New York Times. Un ancien haut conseiller de la campagne de Trump a reçu 50 000 dollars pour aider à obtenir la grâce de John Kiriakou, un ancien officier du renseignement de la CIA qui a été reconnu coupable de divulgation d’informations classifiées en 2012. L’ancien conseiller recevrait une prime de 50 000 dollars si la grâce était accordée, selon un accord écrit. Dans l’un des passages les plus explosifs de l’histoire du Times, un associé de Rudy Giuliani, l’avocat personnel de Trump, a déclaré que l’ancien maire pourrait aider à obtenir une grâce, mais cela coûterait 2 millions de dollars. « J’ai ri. Deux millions de dollars, tu es fou? Dit Kiriakou. «Même si j’avais deux millions de dollars, je ne les dépenserais pas pour récupérer une pension de 700 000 dollars.» Giuliani nie que cela se soit jamais produit ».

 

 

Le journal citoyen est une tribune. Les opinions qu’on y retrouve sont propres à leurs auteurs.


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