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Trump et le Covid19, c’est « Medicine Dogs » comme film !

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Sidérant ! Dans sa hâte à répondre aux besoins en masques et autres tenues de protection, le gouvernement de l’inepte Donald et de son chien fidèle Mike Pence a signé des contrats à tire-larigot et à tort et à travers, sans rien vérifier, histoire de montrer qu’il se remuait les fesses face à la pandémie. Au final, c’est un désastre : des tenues envoyées par la FEMA se sont révélées inutilisables et pire encore quand on tombe, les yeux écarquillés, sur un des fournisseurs escroc de ce matériel foireux : il s’agît en effet d’Efraïm Diveroli, oui, le marchand d’armes (1) , celui qui a servi d’exemple à War Dogs, un film bien plus proche de la réalité qu’on ne l’imagine !!! Sidérant de bêtise et d’incompétence crasse :  l’homme n’a plus le droit, pourtant, de faire des affaires avec un organisme d’Etat depuis sa condamnation en 2011 et son emprisonnement (mais il a donc trouvé une parade) ! Bref, le résumé de quatre années de pouvoir et de passe-droits de Donald Trump et de ses proches !!!

Les fake-cartons de Mike

Commençons d’abord par un séquence ridicule. Vous allez me dire que ça fait quatre ans qu’on en a au moins une chaque jour, et c’est vrai, depuis l’arrivée au pouvoir de Donald.  Chez Trump et ceux qui l’entourent, tout est question d’image, on le sait. Le reste, on s’en tape. Alors pour montrer que l’on fait quelque chose face à la pandémie, on monte vite fait une scène devant des caméras de télé : un vice-président qui va lui-même livrer des cartons de masques et de tenues protectrices (des « personal protective equipment ou PPE là-bas) dans un hôpital, la Mayo Clinic de Rochester dans le Minnesota, en fait (ci-dessous on notera qu’à gauche sur la photo c’est Elyssa Farah, nouvelle porte-parole – anti-vaccin- de Donald, alors assistante de Pence, que vous connaissez mieux maintenant).

On est alors au début du mois de mai dernier et tout est prêt, la camionnette avec les cartons, le vice-président en cravate… et sans masque bien sûr, vu qu’à la Maison Blanche personne n’en porte. Tout est prêt donc et même un peu trop, car le cameraman, convoqué pour effectuer la prise de vues, est arrivé avec son preneur de son qui d’emblée met son micro en marche, ce qui donne ce dialogue à mourir de rire :  » je peux aussi prendre les cartons vides, juste pour la caméra ? » demande Pence, ce à quoi on lui répond « bien sûr! « , vu que c’est une mise en scène ! C’est la séquence qui compte, pas le contenu des cartons !!!  En fait, le vice-président réalisait devant nous ce jour-là une fake-livraison, en quelque sorte, pour parler comme son mentor (son menteur de mentor)  !!! Trop drôle !

Bon, tout ce cirque c’était aussi pour rattraper un impair : le 13 avril précédent, le même Pence avait visité la même clinique… sans porter de masque. Photo encore une fois à l’appui, hélas pour lui (ici à gauche). Cela avait fait jaser bien entendu : la Maison Blanche à la mi-avril n’avait toujours pas compris ce qu’était ce virus et comment il se propageait ! Heureusement, Pence avait reçu un coup de main au lendemain de sa bévue : sa femme béni-oui-oui Karen, venu affirmer sur « Fox & Friends » que « comme nos experts médicaux nous l’ont dit, porter un masque vous empêche de propager la maladie et sachant qu’il n’a pas de COVID -19, il n’en a pas porté »... ça c’est de l’argument implacable ! En somme, que son mari l’attrape n’était pas un problème pour elle !!! Inconsciente, elle aussi !! Une femme de compréhension à sens unique en quelque sorte (remarquez derrière elle le bouquin mis en scène : c’est « Where you go », de Charlotte Pence, l’une des deux filles du couple) !  En mai, alors que l’on atteignait déjà les 100 000 morts, le laxisme était donc patent au sein même de la Maison Blanche !!! Comme dans les familles des gens y travaillant ! Après 100 000 décès on n’avait toujours pas compris ou voulu comprendre : bref on était en route pour doubler la mise, à coup sûr !

Un obscurantiste à la tête de la lutte contre le Covid-19 !

Le 29 janvier 2020, Donald Trump, briefé par les spécialistes sur la dangerosité du virus, ce qu’il a avoué en aparté mais n’a jamais reconnu au dehors, lance ce qui est baptisé péremptoirement la « Task Force » médicale pour juguler son extension qui galope à grande vitesse. Le 26 février, après moult tergiversations, il semble, au sein des proches de Donald, dont celle de Jared Kushner, désireux avant tout de tirer la couverture à lui et des gens qui se refilent la patate chaude et se défilent plutôt, c’est au vice-président que revient la direction du bidule. Déjà à l’époque, à l’annonce de l’incorporation de Jared dans l’équipe, on avait évoqué – à juste raison- le mot népotisme. On n’aurait pas pu faire pire choix : Pence est de notoriété publique un obscurantiste patenté, privilégiant la croyance à la rationalité : tout s’explique de cette façon sur son propre comportement à risques et le fait qu’il ne porte pas de masque : la virus doit être un châtiment divin dans son (petit) esprit. Figure aussi dans l’équipe un autre demeuré, Ben Carson, un créationniste, qui plus est climatosceptique, pour qui les Pyramides d’Egypte sont des hangars à blé et non des tombeaux (non vous ne rêvez pas, c’est bien ce qu’il croit). Figure aussi Robert Leon Wilkie Jr, qui lui fait des conférences sur Jefferson Davis, le président confédéré, qu’il n’hésite pas à présenter comme un martyr, ou sur le général Robert E. Lee, raciste et esclavagiste honni des BLM : il est membre du Sons of Confederate Veterans (SCV), qui ne retient dans ses rangs que des mâles… blancs. On l’avait oublié celui-là, lors des événements de Charlotte et un Donald qui ne pu toujours pas condamner les suprémacistes (ou alors contraint et forcé). Que font ces individus au sein de l’organisme censé vaincre le virus, on l’ignore. Des lumières, quoi, faisant montre d’une ouverture d’esprit… atterrante ! Que faisait un Jared dans cette équipe est l’autre bonne question, résolue ici en un tweet vengeur et prémonitoire signé TheGrayLady…

Pence rejette lui, on s’en serait douté, la notion du réchauffement climatique mais a aussi déclaré que la cigarette n’était pas dangereuse pour la santé, qu’elle ne tuait pas (?), et que les médias étaient « hystériques » à ce propos. Durant la crise du HIV dans son Etat, l’Indiana, où il était gouverneur, il avait refusé le programme d’échange de seringues, ce qui avait largement retardé le freinage de l’expansion de l’épidémie, comme il avait condamné l’usage de capotes comme n’étant pas un bon moyen selon lui d’éviter la propagation des maladies sexuellement transmissibles (!) Bref, un vrai danger public, pour la santé !!! Un irresponsable patenté !!! Il s’est déclaré aussi partisan des pratiques de « conversions therapy » à propos de des changements de genre, évoquant même l’homosexualité comme étant une maladie mentale : bref, c’était très certainement le pire des responsables à choisir, pour lutter contre cette pandémie car toute sa vie démontre qu’il a toujours rejeté la science ! Tout juste était-il bon à pousser des cartons… vides !!! Mais il y a eu pire encore, avec… le contenu des cartons pleins !!!

Les sacs à patates de la FEMA

Dans l’urgence, ce groupe de personnes pas vraiment faites pour cette fonction a donc pris des décisions, le plus souvent arbitraires, comme des achats massifs sans études de marché et sans appels d’offres, prétextant le temps qui presse pour agir au plus vite et au pifomètre. En clair, le plus souvent on est tombé sur des solutions boiteuses, assumées par des choix de copinage éhonté, le réflexe habituel de l’équipe Trump pour qui tout est une question d’argent. L’organisme fédéral de la FEMA a ainsi commandés des dizaines de milliers voire des centaines de milliers de tenues PPE qui se sont avérées être inutilisables : elles n’étaient pas munies de gants (c’est nettement visible ici à droite, et le haut du torse est laissé libre). Les doigts des tenues, non séparés, rendant impossible toute manipulation pratique. Des infirmières avaient fait la une des journaux en s’équipant de sacs poubelles comme tenues PPE bricolées : les équipements de la FEMA ne faisaient guère mieux, comme le montre le cliché ici en haut à droite. En Angleterre, idem : trois d’entre elles qui s’étaient ainsi équipées ont été déclarées positives en avril dernier  au Northwick Park Hospital à Harrow. Fin mars, Donald, qui avait déjà modifié plusieurs fois ses déclarations affirmait sans sourire devant les caméras un satisfecit personnel plutôt dérangeant, à voir les tenues ou leur absence, en minimisant les décès, de façon horrible : « vous parlez donc de 2,2 millions de décès, dont 2,2 millions de personnes. Et donc si nous pouvions maintenir cela, comme nous le disons, à 100 000. C’est un chiffre horrible, peut-être même moins – mais à 100 000. Nous en avons donc entre 100 et 200 000, et dans l’ensemble, nous avons fait du très bon travail ». En septembre, devant un parterre de personnes pour le questionner, il affirmera n’avoir jamais sous-estimé le danger…  alors qu’il avait déjà avoué le contraire au journaliste Bob Woodward. Donald a toujours menti, toute sa vie, quelque soit le sujet. Mais cette fois, ça a coûté en victimes plus que toutes les guerres jamais faites par les USA (on ne parle pas de la guerre de Sécession et ses 620 000 morts).

Les profiteurs du malheur des gens

Avec un tel virus insidieux, l’improvisation ne pardonne pas, en effet. Mais la lutte peut aussi se résumer à des moyens simples à mettre en œuvre… si on la décide à temps. C’est ce qu’ont bien compris des profiteurs, attirés comme des mouches par un marché en or, celui des protections hospitalières : il faut peu de matériaux de base comme fabrication, des éléments à bas prix qui se trouvent partout, peu de plus-value humaine pour les fabriquer (pas d’ouvrier qualifié à payer), seul compte le volume et le délai de livraison, le plus court possible. Il suffisait d’être capable de réunir des petites mains en nombre, et d’avoir quelqu’un haut placé à Washington et le tour était joué !

La manne qui se présentait est en effet immense, une fois le gouvernement décidé à s’y investir (ce qui lui a pris au bas mot trois mois, perdus pour la lutte !) ; le département de la Défense, (Le Pentagone) investi de la responsabilité des livraisons aux hôpitaux, a mis par exemple un milliard de dollars sur la table ! C’est sa filière de la Defense Logistics Agency, sous la houlette du Department of Health and Human Services (qui avait détourné au Mississipi, rappelez -vous, la série ici !) qui a passé commande pour 260 millions de tenues PPE par exemple, à fournir pour 2021. Le choix se faisant de façon extrêmement simple : partout, c’est le moins cher qui l’a emporté !!! 

C’est en effet un concept d’action venu du secteur privé qui a été retenu, proposé par le beau fils Jared, qui ne jure que par lui, méprisant l’action de l’Etat ou de l’Armée, pourtant seule capable de prendre en charge un phénomène d’un telle ampleur. Le lobbying du beau-fils en ce sens a été intense, on le sait aujourd’hui, ca on en découvre des pans entiers après coup. A son arrivée au sein de la Task Face après avoir dirigé une section parallèle… privée, voici ce qu’il avait en effet martelé : «nous faisons avancer les choses à une vitesse record et faisons tout notre possible pour éviter les dommages et atténuer les impacts négatifs», a-t-il déclaré au journal. «En Amérique, certaines de nos meilleures ressources se trouvent dans notre secteur privé. Le gouvernement fédéral n’est pas conçu pour résoudre tous nos problèmes; une grande partie du muscle est dans le secteur privé et il y a aussi beaucoup de gens intelligents ». Question « intelligence », on sait aujourd’hui ce que ça a donné… un vrai désastre !

Un Jared qui n’inspirait pas confiance, dès le départ

Le magazine Think a très bien résumé la situation concernant le beau-fils le 3 avril dernier, alors que commençaient à remonter à la surface ses bévues.  « Ce que nous savons des efforts de Kushner n’inspire pas exactement confiance. Le beau-père du frère de Jared a publié dans un groupe Facebook pour les médecins: « J’ai un canal direct vers la personne actuellement en charge à la Maison Blanche et on m’a demandé des recommandations. » C’est l’équivalent gouvernemental de l’enfant qui ne lit pas le livre et rédige son rapport de livre en se basant sur la quatrième de couverture pendant le cours. Mais cela suggère également à quel point le frère de Jared est lié à la réponse du gouvernement. Jared Kushner ne se préoccupe pas de créer un pare-feu entre son travail et sa famille – bien au contraire. Ce n’est même pas la première fois que nous voyons des problèmes potentiels avec la position de Kushner et une entreprise cofondée par son frère. D’une part, il a eu beaucoup de problèmes avec ses divulgations financières. L’un des plus troublants a été de ne pas divulguer sa copropriété de Cadre, une start-up d’investissement immobilier qui a probablement bénéficié du programme de zones d’opportunités que sa femme, Ivanka Trump, a défendu. Après avoir refusé de se désinvestir de Cadre pendant des années malgré la controverse, Kushner a obtenu en mars l’autorisation de vendre sa participation et de profiter d’un avantage fiscal destiné à aider les gens à se départir d’actifs dans lesquels ils étaient en conflit d’intérêts. Pourquoi lui a-t-il fallu si longtemps? Peut-être pas par hasard, la valeur de ses actions a augmenté alors qu’il refusait de se désinvestir. Ce n’est pas non plus la seule façon dont la famille Kushner pourrait bénéficier de la pandémie. Alors que le plan de relance du coronavirus empêche l’argent de soutenir le président et les membres de sa famille, y compris Kushner, l’entreprise familiale Kushner pourrait bénéficier d’une disposition permettant aux propriétaires d’immeubles d’appartements de suspendre les paiements fédéraux sur les hypothèques fédérales sur les logements à loyer modique. Et les investisseurs immobiliers (comme les Kushners) qui subissent d’importantes pertes sur papier peuvent désormais les étirer sur des années pour bénéficier d’un important allégement fiscal. »

Au final, un copinage éhonté…

Une situation d’urgence mal conçue, ou fort mal dirigée, pour notre cas de fournitures de blouses, d’où des dérives, en effet, quasi inévitables révèle le New-York Times dans un article retentissant tout récent.  Des erreurs grossières, mais pas sur la fabrication, plutôt sur le mode de choix des sociétés productrices, sélectionnées on ne sait comment, dont pas mal nouvelles, sans antériorité de service pour le Pentagone ou l’Etat fédéral. D’où sortaient-elles, c’est cela le mystère. De la boîte de Pandore de Jared, pour sûr !!! « Lors d’une audience au Capitole la semaine dernière, deux sénateurs ont exprimé des inquiétudes quant au fait que les contrats allaient à des entreprises non qualifiées. Dans le cadre d’appels téléphoniques et de lettres, des groupes commerciaux de grands fabricants de vêtements ont déposé des plaintes auprès de l’Agence de logistique de la défense. Et au moins une entreprise a déposé une plainte au sujet des contrats de tenues avec le Government Accountability Office, qui enquête sur les dépenses fédérales. « Ce sont des contrats importants et urgents», a déclaré Charles Tiefer, ancien membre de la Commission fédérale des contrats en temps de guerre en Irak et en Afghanistan et professeur à la faculté de droit de l’Université de Baltimore. ils étaient allés auparavant, ni à des entrepreneurs inconnus, ni à des entités inconnues ». Les efforts du gouvernement fédéral pour rechercher des équipements de protection individuelle pendant la pandémie ont été profondément chaotiques. Ce printemps, un groupe de travail dirigé par le gendre et conseiller du président Trump, Jared Kushner, a eu du mal à obtenir des masques alors que les agents de santé réutilisaient les respirateurs et les infirmières portaient des sacs à ordures lorsqu’ils manquaient de blouses » (on vient de l’évoquer) . « L’équipe de M. Kushner a privilégié les pistes concernant l’équipement disponible qui provenait des alliés politiques et des connaissances personnelles de M. Trump, a rapporté le New York Times ». Ah tiens, on n’aurait pas trouvé les fournisseurs habituels et on se serait rabattu sur un tout venant plutôt… ciblé ? A condition que ce soient des copains du patron ? Drôle de choix et drôle de comportement ! Donald, comme à son habitude, déclarant à la volée que s’il n’y avait pas assez de respirateurs c’est parce que l’administration précédente n’avait rien prévu. Ce qu’un rapide fast-cheking mené ici ruinera en quelques secondes : mentir, toujours mentir, avec aplomb, telle est la devise de l’excité orangé incontrôlable.

En somme, même dans ce cas extrême, le premier réflexe du gendre a été en tout cas d’arroser les soutiens financiers politiques de son beau-père !!! Et se sucrer au passage, très certainement (2), ou d’espérer quelque chose en retour (une participation financière à la campagne du beau-père, qui venait d’engouffrer des millions de dollars dans les entreprises de Brad Parscale, « le siphonneur du GOP« , viré avec fracas depuis (3) !) Sidérant !!! Le côté mercantile avant tout !!! 

Et le NYT de décrie une situation dantesque dans laquelle des profiteurs aux abois se sont engouffrés… avec la bénédiction de Jared Kushner : « De nombreux États et hôpitaux ont été laissés à eux-mêmes. Ils ont dû trier une mer d’escrocs qui ont fait grimper les prix. Dans un cas, l’État de New York a attribué un contrat de 86 millions de dollars pour des ventilateurs à un homme qui n’en avait jamais vendu auparavant. L’accord s’est rapidement terminé ». Beaucoup de contrats ont été ainsi gérés par la fine équipe de Jared Kushner : pas d’appel d’offres, une offre de prix la plus basse possible… et, hop, c’était signé !!!

300 millions de dollars de contrats ?

Le choix des amis de Kushner a été une catastrophe en effet. Et ce, pour des montants astronomiques. « Plus de 100 grandes et moyennes entreprises, dont beaucoup ont réussi à mener à bien des marchés publics fédéraux, ont soumissionné pour les travaux. Mais la majorité des récompenses a finalement été décernée à une poignée d’entreprises inattendues et inexpérimentées qui se retrouvent désormais obligées de produire des centaines de millions de tenues en quelques mois. Une transaction, d’un montant de 323 millions de dollars, est allée à JL Kaya, dont le seul contrat fédéral antérieur était un projet de 7 296 dollars pour fabriquer de la gaze. Un lot de contrats d’une valeur de 194 millions de dollars est allé à Health Supply US, une société fondée cette année par un ancien responsable de l’administration Trump ». Le premier réflexe expliqué ici par Peter Navarro étant d’acheter américain, pour ne pas se retrouver avec un lot de masques chinois venus par Antonov (comme en France !), image oblige encore une fois. Navarro étant devenu entre temps le Monsieur Covid19 de Trump alors qu’il ne possède aucun diplôme d’épidémiologie. En janvier, le même Navarro avait alerté pourtant sur le danger du virus, en devenant un champion de l’hydroxychloroquine, avant même qu’elle n’ait été testée. On sait aujourd’hui qu’elle n’a aucun effet, n’en déplaise au docteur Mabuse...marseillais. Navarro n’ayant qu’une seule chose en tête : sa haine maladive de la Chine. Trump se reposant surtout sur Navarro pour évincer le docteur Antony Fauci, le seul (avec Deborah Birx) véritable spécialiste à écouter (mais visiblement pas entendu par Trump). Ces deux derniers ayant dû avaler leur chapeau le 23 avril lors de la sortie mémorable de Donald sur l’usage de désinfectant ménager contre le Coronavirus, grand moment d’incompétence présidentielle… et d’imbécilité flagrante. Un sommet de ridicule !!!

Le jeune coq et sa poule dorée

A ce moment là aussi, Trump, sur les nerfs, venait de virer son troisième responsable de bureau (chief of staff), remplacé par un nouveau venu qui a vite compris sur quels œufs il ne fallait pas marcher pour garder sa précieuse place : « Meadows, qui est officiellement arrivé à son poste la semaine dernière, n’a jusqu’à présent pas cherché à réduire le flux d’informations vers le président, une tactique adoptée par le deuxième chef de cabinet de Trump, John Kelly, mais abandonnée par son troisième, Mick Mulvaney. Et il n’a pas résisté au désir de Trump d’agir en tant que leader officiel de la réponse fédérale. Il n’a pas non plus cherché à contester le statut de premier parmi les égaux de Kushner et de son épouse Ivanka Trump, la fille du président. Meadows a été averti par plusieurs personnalités de l’orbite de Trump que Kushner et Ivanka Trump étaient une force avec laquelle il fallait compter pour tout haut fonctionnaire de la Maison Blanche, a déclaré un ancien haut responsable de la Maison Blanche. Plusieurs sources du Congrès et de la Maison Blanche ont déclaré à CNN que Meadows et Kushner s’entendaient bien. » Bref, il avait vite pigé, le Meadows ! Mulvaney ayant été viré pour avoir osé dire les insuffisances de la détection du virus, on le rappelle… A la Maison Blanche, devenu poulailler en folie, c’est donc au jeune coq et à la poule dorée qu’il faut faire attention si on veut garder sa place. Une poule élevée au rang de princesse vivant dans un monde parallèle… selon la presse, étonnée par ses passe-droits constants.

Des contrats signés à la hâte par l’équipe de Kushner, venu placer dans cette foire aux équipements les amis de son père, donc, ou carrément les siens. Pour des sommes exorbitantes : « et un contrat de 88 millions de dollars pour les tenues est allé à Maddox Defense (ici à gauche), qui dit avoir effectué des travaux de sous-traitance du gouvernement mais n’a jamais géré un contrat majeur de son propre chef. Deux de ces sociétés ont travaillé avec un joueur à la retraite de la Ligue nationale de football et, dans un cas, avec un ancien marchand d’armes qui n’est plus autorisé à passer des contrats avec le gouvernement et qui a inspiré le film «War Dogs». Pour un peu plus de 300 millions de dollars : c’est en effet à peu de choses près le même tarif que le contrat qu’avait signé les deux lascars marchands d’armes, héros du film, Efraïm Diveroli et David Packouz (voir en note leurs exploits en 2008) ! On avait été sidéré par la légèreté du Pentagone à se fournir de balles de Kalachnikov avec comme seul critère le prix, quelle que soit la provenance, voilà que l’on refaisait la même chose avec les équipements hospitaliers… et avec les mêmes personnes, qui ont simplement changé d’activité depuis !! C’est tout simplement démentiel !!! Quelle découverte !

Le retour du War Dog !

Kushner avait fait confiance à une société qui n’avait aucun crédit : elle n’a jamais durant sa courte existence fourni un tel matériau, et qui plus est, dans un nombre aussi important : « JL Kaya a remporté le plus grand prix pour les blouses médicales jetables: jusqu’à 85 millions au cours des prochains mois. La société est dirigée par Jose Lagardera (qui vote républicain bien sûr, cf ici à gauche !), qui, sur LinkedIn, a déclaré que la philosophie fondatrice de son entreprise était de «fournir qualité, innovation et service dans toutes nos relations avec nos clients et fournisseurs». Bien que l’entreprise ait déjà effectué des travaux de sous-traitance fédérale, son seul contrat précédent avec le gouvernement américain remonte à 2016, lorsqu’elle a remporté un petit contrat pour fournir de la gaze chirurgicale à l’armée, selon les archives publiques. On ne sait pas comment JL Kaya prévoit de produire rapidement des dizaines de millions de blouses de qualité médicale. La société n’a pas répondu à de nombreuses demandes de commentaires. L’adresse e-mail sur son site Web ne fonctionnait pas ». Ci-dessus et ci-dessous, deux exemples de ce qu’offrait JL- Kaya: du matériel militaire, comme en fournissait en 2008 la famille Botach à Miami, souvenez-vous ! (elle en fournit toujours !). Voilà qui nous remémore en effet la même situation, avec… les mêmes acteurs, à 12 ans d’intervalle ! Le même cauchemar qui recommence !!! A savoir ici pour le site de fabrication de blouses sélectionné, deux exemples de grenades de maintien de l’ordre, à effet de souffle ou à gaz lacrymogène… on est loin du matériel d’hôpital là !

Quel accord secret se dissimule derrière ce choix ? Quel rapport entre la fourniture de matériel de guerre ou pour la police et celle de tenues PPE ? Quel pot de vin était-il espéré en retour, sont les questions qui viennent naturellement, tant ce choix ne repose sur rien absolument rien de concret ? La méthode Kushner demeure pleine de mystère, visiblement.

Qu’en pense la Deutsche Bank, qui gère les actifs du gendre présidentiel (comme ceux de son beau-père), dont les mouvements d’argent ont été jugé « inquiétants » ? Quel est l’ampleur du blanchiment dissimulé ? Mais tout cela atteint de sommets quand on découvre qui se cache exactement derrière ce montage à la va-vite de fournisseurs juste sortis du bois pour participer à la curée Covid19 claironnée par Jared :  » M. Lagardera a fait équipe avec Bront Bird, qui était secondeur (linebacker) pour les Chargers de San Diego de 2011 à 2013 (ici à gauche) et est maintenant un homme d’affaires. M. Bird a publié une vidéo sur YouTube le 7 septembre. 25 dans lequel lui et M. Lagardera se trouvent dans ce qui semble être une usine où des ouvriers fabriquent des tenues. M. Bird se décrit comme un «agent et conseiller technique» de JL Kaya. M. Lagardera apparaît en arrière-plan mais ne parle pas. Avec la caméra sur un homme portant une tenue bleue brillante, M. Bird a déclaré dans la vidéo qu’il cherchait à obtenir l’autorisation de modifier la conception des tenues JL Kaya pour y inclure des places pour les pouces, entre autres caractéristiques (en somme, au départ, on était reparti sur des PPE façon FEMA, à droite l’exemple montré par le NYT : on s’aperçoit que le gant est surajouté à gauche, et pas présent à droite !! En somme, ce serait des tenues FEMA dont on aurait amputé le bout des manches !!!).

Un ex-footballeur comme fournisseur ? Pourquoi pas, après tout le rêve américain l’autorise bien ! Mais ce n’est pas lui vraiment qui retiendra aujourd’hui notre attention : « M. Lagardera et M. Bird n’ont pas répondu aux multiples demandes de commentaires. Depuis qu’il a quitté le football, M. Bird a poursuivi diverses carrières. Il a tenté de gagner le travail du gouvernement pour reconstruire le réseau électrique portoricain après l’ouragan Maria en 2017 lorsqu’il était directeur général de Foreman Electric, une société de services de la ville natale de M. Bird, à Odessa, au Texas » (nota : on sait aussi comment Trump s’est occupé de Porto- Rico, rappelez-vous ... avec un mépris obscène !).

« Il a ensuite fondé Karla Mae Capital, dont le site Web indique qu’il fournit des financements aux entreprises. Au cours des derniers mois, M. Bird s’est tourné vers le marché en expansion des équipements de protection individuelle. Il a travaillé avec Efraim Diveroli, le marchand d’armes décrit par Jonah Hill dans «War Dogs», qui est copropriétaire d’une société appelée Medlink ».  Incroyable, le retour du héros du film !! Un héros pourtant interdit à vie de transaction gouvernementale, par décision de justice !!! « JL Kaya a sous-traité certains travaux sur le prix fédéral à Medlink, selon le ministère de la Défense et l’avocat de M. Diveroli. M. Diveroli n’est pas censé travailler sur des projets pour le gouvernement américain. En 2009, il a plaidé coupable d’avoir vendu des munitions chinoises interdites au Pentagone et a ensuite été condamné à quatre ans de prison. Il a été exclu de la passation de marchés fédéraux, selon une ordonnance d’exclusion de mars 2011. M. Diveroli a refusé une demande d’interview par l’intermédiaire de son avocat, Eric Montalvo. M. Montalvo a déclaré que l’interdiction de la participation de son client aux contrats fédéraux comprenait une exemption qui lui permettait de travailler sur des produits disponibles dans le commerce. » Un Diveroli visiblement blindé juridiquement depuis, et qui a pris un avocat en béton, au cas où :

Notre fameux Efraïm a bien recommencé à commercer, en tout cas, en associant son prénom à celui d’Avigail Diveroli, pour passer plus inaperçu, celle qui dirigeait avec lui par exemple PINNACLE MINERALS CORPORATION installé à Miami, dans des bureaux de location. Efraïm n’hésitant pas sur son compte Facebook à présenter la seconde en photo, un compte qui débute par la promotion de son livre « Once a Gun Runner », son histoire écrite en prison !!! Avigail n’étant autre que sa sœur, tout simplement (ici à droite en Israël avec son autre frère Aharon au milieu de soldats de Tsahal). Son nom, rédigé en Avigail Diverioli, apparaît ici dans une plainte, au nom de Medlink Legal Systems LLC, BuKo LLC, qui est donc le nom exact de la société créée par son frère et recrutée -indirectement- par Jared Kushner.

Les contacts s’expliquant facilement en définitive : ce sont ceux entretenus dans la communauté juive orthodoxe dont fait partie…  Jared Kushner. Efraïm, on le sait, a démarré sa carrière de vendeur d’armes grâce à son grand père Yoav Botach (qui s’écrit aussi Boteach), dirigeant Botach Tactical avec l’oncle d’Efraim appelé Bar-Kochba (ici à droite). Ce dernier a un frère qui est rabbin et qui s’appelle Shmuley Boteach (infos extraites du Jewish Journal, lisibles ici). Or ce même Shmuley, habitué des caméras et des sorties provocatrices,  a été aperçu de façon inattendue en février 2019 en Pologne à une conférence sur la paix à laquelle participaient entre autres le vice Président Mike Pence, mais aussi Benjamin  Netanyahu, le secrétaire d’Etat Mike Pompeo, Jason Greenblatt , le « Special Representative for International Negotiations » du President Donald Trump, formé lui aussi dans une Yeshiva (il a démissionné depuis) et… Jared Kushner. Ah tiens ! Un rabbin proche, très proche du pouvoir, donc, photographié auprès de Donald, comme auprès de Steve Bannon !!! En quoi donc ce personnage qui n’est aucunement un homme politique a-t-il pu s’insinuer ainsi sur scène en Pologne comme représentant officiel des USA ? Sinon par l’intermédiaire de Jared ?

La filière (si peu) masquée de Jared

Jared Kuschner a fait appel à des amis en fait, pour fournir au plus vite des tenues PPE sans aucune garantie de fiabilité. Il n’est donc pas allé chercher bien loin autour de lui. Ça porte un nom, cette pratique… en justice. Ou même plusieurs, dont celui-ci. Pour cela, ses liens avec les Boteach et leur porte-drapeau fort voyant (trop ?) était une évidence : « De Michael Jackson (ici à gauche) à Oprah Winfrey, d’Elie Wiesel à Cory Booker et Pamela Anderson et le Dr Oz, il n’y a jamais eu d’opportunité de photo potentielle que Boteach n’ait pas saisie – et ce qui pourrait être plus brillant que le projecteur tourné sur Trump Tower en ce moment ? Avec cela, Boteach se présente alternativement comme «le rabbin de l’Amérique» et «le rabbin le plus célèbre d’Amérique». Il s’est d’abord fait connaître en tant qu’auteur de livres comme «Kosher Sex», et en a publié 30 autres depuis lors, est devenu une star de la télé-réalité avec son émission «Shalom in the Home» et s’est lancé dans la politique républicaine quand il s’est présenté sans succès pour Congrès au New Jersey en 2012. Les colonnes largement distribuées de Boteach apparaissent dans des publications grand public et juives du Jerusalem Post au Huffington Post. Deux médias notables où ses opinions apparaissent régulièrement: Breitbart News, dont Bannon avait été président avant de partir pour rejoindre l’équipe Trump, et le New York Observer, qui appartient au gendre de Trump, Jared Kushner « (encore un lien évident, soinon flagrant !). « Au fil des ans, il a également été étroitement associé au milliardaire de casino et créateur de rois politique Sheldon Adelson, qui a généreusement donné à son World Values ​​Network, tout en soutenant fortement sa course au Congrès.
Il n’est donc pas étonnant que depuis le jour du scrutin, le père de neuf enfants se soit fait un devoir d’être repéré dans le hall de l’immeuble pendant la transition Trump – au cas où quelqu’un l’aurait manqué, il a tweeté les photos lui-mêm
e » (ici à droite avec Steve Spicer le premier porte-parole de Trump et à gauche avec Donald en personne) « Cependant, les photos de son fil Twitter qui ont reçu le plus d’attention sont celles qui sont apparues mercredi, où il pose avec Steve Bannon, conseiller stratégique et principal assistant de Trump, qui est surtout connu pour son association avec le mouvement  suprémaciste blanc alt-right au cours de son passage en tant que président de Breitbart News «  écrit ici avec acuité Allison Kaplan Sommer, dans Haarertz. Un rabbin qui prend fait et cause pour un antisémite (lire ici), on trouve du beau monde parmi les amis de Jared !!! Rappelons-lui ceci, à Steve Bannon : « son ex-épouse, Mary Louise Piccard, l’a accusé d’antisémitisme. Devant la cour en 2007, elle a raconté que son mari avait refusé que leurs filles jumelles fréquentent l’école pour filles Archer à Los Angeles parce qu’il y avait trop d’étudiants juifs. « Il a dit qu’il n’aimait pas la façon dont ils élevaient leurs enfants à devenir des ‘bruyants pleurnichards’. » (4) Steve Bannon a démenti ces accusations« . Drôle de rabbin et drôle de proximité, donc, pour Jared , car l’homme est prêt à tout pour montrer sa proximité avec l’extrême droite raciste : « Boteach a orchestré une tournée de presse relativement médiatisée en Israël pour Roseanne Barr, dont la sitcom a été annulée l’année dernière après avoir publié un tweet raciste sur un ancien responsable de l’administration Obama ». Shmuley, très en verve, n’avait pas hésité à dire lors de son exclusion « qu’ABC a renoncé à «la seule série qui traite directement des profondes divisions» de la société américaine, rassemblant «des personnages de différentes convictions politiques», emmenée par «une femme forte». «Malgré des excuses sincères et répétées, la chaîne a refusé de passer l’éponge sur une erreur regrettable, rejetant les valeurs américaines de repentir et de pardon». Rappelons l’origine de cette éjection avec fracas, un Tweet, ainsi rédigé envers l’ancienne conseillère de Barack Obama, Valerie Jarrett : «Les Frères musulmans et la Planète des singes ont eu un bébé : vj »…  A force d’insulter tout le monde, Trump a beaucoup déteint en effet… il est vrai aussi que lui-même a eu droit à quelques commentaires acides de la part de son beau-fils, qui a tenté d’expliquer son comportement surprenant, voire surréaliste, en maintes occasions en le comparant au chat d’Alice au Pays des Merveilles… Donald est passé de l’autre côté d’un miroir ça au moins c’est sûr… pour ce qui est de passer de l’autre côté des frontières religieuses, on cherche toujours quel rabbin a bien pu autoriser Jared et Ivanka à prendre un jour l’avion pendant le sacro-saint shabbat... pour s’échapper quelques heures de l’enfermement lié au Covid19 et filer en Arabie Saoudite dans Air Force One, en mai 2017. Vous songez à Boteach, bien sûr. C’est bizarre, moi aussi  (5) !

A part ça ce sont les QAnonistes, supporters inconditionnels de Trump se vantant d’être des « patriotes », qui vont nous parler de « cabale », de « complot juif », ou du « juif Georges Soros », ou « d’Etat profond » (comme ici à droite), coutumiers des infâmies antisémites, en ignorant totalement qu’au sein même de l’administration Trump le beau-fils de leur leader est lui-même noyé jusqu’au coup, en profitant de sa position actuelle, dans ce qu’ils exècrent tant !!! Et quand je dis profiter, on vient de voir que c’est manifestement le cas !

Ces mêmes QAnonistes anticommunistes primaires ne connaissent pas à l’évidence non plus les liens étroits qui unissaient le couple Ivanka-Jared et un autre couple, russe celui-là, celui de (Roman) Abramovich et de (Dasha) Zhukova (il sont séparés depuis août 2017). Cette dernière est décrite ici en avril 2017 dans Politico : « Pendant ce temps, sa femme, Zhukova, a longtemps voyagé dans les mêmes cercles sociaux que Kushner et Ivanka Trump: elle est une amie et partenaire d’affaires de l’ex-épouse de Rupert Murdoch, Wendi Deng (ici à gauche), l’une des plus proches amies d’Ivanka et une amie de Karlie Kloss, la petite amie de longue date du frère de Kushner, Josh. Au fil des ans, Zhukova s’est rapproché de Jared et Ivanka eux-mêmes. En février 2014, un mois avant l’annexion illégale de la Crimée par Poutine depuis l’Ukraine, Ivanka Trump a publié une photo d’elle-même sur Instagram avec Zhukova, Wendi Deng, une bouteille de vin et la légende: «Merci [Zhukova] pour ces quatre jours inoubliables en Russie! » Selon certaines rumeurs, Deng sortait récemment avec Poutine, bien qu’elle le nie. D’autres photos du voyage montrent Kushner était également présent en Russie à l’époque. L’été dernier, Kushner et Ivanka Trump ont partagé un box à l’US Open avec Zhukova et Deng (ici on peut voir à l’US Open 2016  Michael Kives, Wendi Deng, un invité, John Hess, la Princesse Béatrice, et en bas Karlie Kloss, Dasha Zhukova, David Geffen, Michael Hess, Ivanka Trump et Jared Kushner). En janvier (2017), Zhukova aurait assisté à l’inauguration de Trump en tant qu’invitée d’Ivanka Trump. Le 14 mars, le Daily Mail a repéré Josh Kushner en train de dîner avec Zhukova à New York. Selon le média, Josh Kushner « s’est caché le visage en sortant du restaurant avec Dasha » (à droite ici Josh, Zhukova, Ivanka et Jared). « Une semaine plus tard, au même moment où Jared Kushner et Ivanka Trump étaient en vacances à Aspen avec ses deux frères et leurs familles, l’avion d’Abramovich a volé de Moscou à Denver, selon un service de suivi des vols. Abramovich possède deux propriétés dans la région d’Aspen. » Poutine s’étant acoquiné à Moscou avec la filière du Chabad-Lubavitch, des juifs hassidiques un peu moins orthodoxes, dont les deux leaders sont Lev Leviev et Roman Abramovich, justement… et leur rabbin, Berel Lazar, devenu le « rabbin de Poutine » (ici à gauche) ! Des liens qui ont un temps alerté la CIA, sur les questions de sécurité du couple Kushner au sein de la Maison Blanche avec ses contacts réguliers avec autant… de russes et cet influent proche de Poutine !!! Des liens commentés dans le magazine par… Shmuley Boteach, bien sûr ! Abramovitch, il faut le savoir, depuis 2018, est devenu israëlien…

Jared Kushner et ses liens douteux, on n’en a pas tout à fait terminé avec. Le 31 juillet dernier, MSNBC mettait en ligne un scoop repris en fait d’une enquête de Vanity Fair.  Il dénonçait un pacte horrible : son équipe et son expert avaient tablé sur le fait que le virus atteignait davantage les Etats démocrates… et que de le laisser se propager en restreignant la détection des cas infectés aurait été un excellent calcul pour éliminer l’adversité, confrontée à la crise humanitaire insoluble, ce qui est tout simplement MONSTRUEUX !

Quant au grotesque Donald, les balades en hélicoptère pour faire 10 km ne lui réussissent vraiment pas : parti patriote, il est revenu… antipatriote, selon sa propre définition du patriotisme… (ici à gauche avec un tweet datant du 10 juillet) .

A moins que les effets secondaires de l’injection de stéroïdes ne fassent déjà sur lui un effet dévastateur et altèrent quelque peu son jugement (faudrait pour ça qu’il en ait présenté un de normal au départ, remarquez…)

 

Nota : on peut lire ici une bonne analyse récente du phénomène QAnon par Justin Ling dans ForeignPolicy (FP).  On y conclut que c’est une vraie auberge espagnole à conspirations pouvant donc satisfaire toutes les franges du mouvement, et que selon l’auteur son patron véritable, après avoir été créé par deux webmasters (surnommés Pamphlet Anon et Baruch the Scribe) et une auteure déjantée (Tracy Diaz alias Tracy Beanz) comme j’ai pu l’écrire ici-même, serait aujourd’hui Jim Watkins, et sa boite NT Technology, le repreneur du site 4chan, devenu 8chan, l’ex « dino du porno », celui qui a soutenu PepeThe Frog en la détournant, expatrié depuis à Manille aux Philippines. Son précédent propriétaire, Fredrick Brennan, handicapé, ayant jeté l’éponge devant l’envahissement du site par l’extrême droite. Il s’était heurté à ce que représente la liberté de parole chez les fascistes, qui se vantent pourtant d’en être les hérauts…: ils la suppriment, dès qu’ils en ont l’occasion !

 

(1) Sur Efraïm Diveroli; ces 8 épisodes écrits au moment de la découverte de ses malversations, avec l’explosion  de Gerdec qui était un des moyens d’effacer les traces de ce gigantesque trafic d’armes.

https://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/en-afghanistan-les-americains-56366

https://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/en-afghanistan-les-americains-56392

https://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/en-afghanistan-les-americains-56500

https://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/en-afghanistan-les-americains-56444

https://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/en-afghanistan-les-americains-56475

https://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/en-afghanistan-les-americains-56637

https://av3.agoravox.net/tribune-libre/article/en-afghanistan-les-americains-56657

https://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/en-afghanistan-les-americains-56548

MH370 (11) : l’explosion de Gerdec, révélatrice de tout un système

MH370 (12) : Le retour de l’épisode Diveroli ?

(2) sa société immobilière Cadre a réussi quelques acrobaties juteuses grâce au Covid19; le détail est ici. « Au début de la pandémie, le gendre et conseiller principal de Donald Trump a fait valoir que les médias exhortaient la menace du virus pour nuire au président. Pourtant, il a promu un système de test national – avec des sites de service au volant et un site Web (similaire à celui créé par une entreprise à laquelle il était lié) – qui n’a jamais vu le jour. Kushner a réuni un groupe de travail secret avec des membres issus du secteur privé, et il a recruté des volontaires dans des sociétés d’investissement et de conseil pour attribuer des contrats gouvernementaux pour du matériel médical désespérément nécessaire – et a généralement bâclé le travail. Lors d’une réunion de la Maison Blanche, Kushner aurait déclaré: «Les marchés libres résoudront cela. Ce n’est pas le rôle du gouvernement. » Et à travers tout cela, il est passé inaperçu que Kushner détient une part importante dans une société immobilière désormais prête à gagner de l’argent grâce à la détresse économique causée par la pandémie que Trump n’a pas pu apprivoiser. De plus, les opportunités de profit de cette entreprise pourraient être améliorées par la décision de la Maison Blanche de Trump de ne pas faire pression pour un soulagement économique plus généralisé du coronavirus. »

(3) à peine viré, après une rixe chez lui avec sa femme et après avoir été ceinturé (ici à droite) par un policier-rugbyman, il a été placé en hôpital psychiatrique.  Il a sans doute dû recevoir la note des crédits qu’il a lancés avec ses salaires mirobolants… suspendus depuis.

(4) voici ce qu’a dit PageSix le 29 juillet 2018  du couple Kushner, incluant un avis de Boteach: « Ivanka et Jared sont casher et observent le sabbat. Du vendredi soir au coucher du soleil le samedi, ils mettent leur téléphone portable de côté et se déconnectent du reste du monde. Le rabbin Shmuley Boteach m’a dit: «Les Kushners sont profondément observateurs. Charlie Kushner a un service de prière l’après-midi dans son bureau tous les jours. Boteach, auteur de «Kosher Sex», a déclaré à propos de Jared et Ivanka: «Ils sont le premier couple casher à la Maison Blanche. Ivanka a prouvé à tout le monde que sa conversion était transformatrice. C’est une femme juive. C’est un modèle. Ivanka, qui envoie sa fille Arabella, âgée de 7 ans, dans une école juive de DC, a déclaré à Vogue il y a trois ans: «C’est une décision très importante pour moi. . . Je trouve vraiment qu’avec le judaïsme, cela crée un plan étonnant pour la connectivité familiale ».

(5) ici un « expert » nous dit sans rire que l’on n’a pas le droit de prendre l’avion car pour le faire voler il faut déclencher une flamme ce qui est interdit de faire durant le shabbat, mais que c’est le pilote qui l’allume pas les passagers… la rhétorique religieuse fait toujours autant sourire…

 

Le journal citoyen est une tribune. Les opinions qu’on y retrouve sont propres à leurs auteurs.


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