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Trump : on ne risque pas d’être informé correctement sur sa santé…

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Irresponsable total, Trump l’est assurément, on le savait, mais on a pu le vérifier avec l’épisode grotesque de l’envol vers l’hôpital, puis son tour de piste en voiture blindée et son retour théâtral en arrachant son masque en haut du balcon de la Maison Blanche. Ce gars-là est fou, on s’en doutait aussi, mais on vient d’en avoir une preuve flagrante (il vient aussi de tweeter que le Covid19 est moins dangereux que la grippe, offensant toutes les familles des 210 000 disparus US !!!). Derrière-lui, à la Maison Blanche toujours, ça tombe depuis avant hier comme des mouches : ceux qui l’on approché sont aussi infectés. Et parmi eux sa porte-parole, Kayleigh McEnany, celle qui nous avait promis de ne jamais mentir, souvenez-vous...  Out, désormais, elle aussi, on l’a donc remplacée par une autre, celle dont je vais vous parler aujourd’hui. Mais avec elle, on ne risque pas de savoir quel sera l’état exact du siphonné qui dirige toujours le pays, à voir ce qu’elle trimballe elle-même comme héritage familial… La Maison Blanche se dépeuple rapidement, faute de combattants, c’est flagrant, mais elle demeure une vraie maison de fous, ces dernières recrues n’échappant pas à la règle !!!

Pour revenir sur l’origine de l’infection de Donald, l’hypothèse qui court est celle du Boeing présidentiel, vrai piège à bactéries et virus avec son milieu confiné et son air conditionné qui les recycle à tout bout de champ. Là, la personne ayant servi de vecteur aurait été la dénommée Hope Hicks, ex mannequin fashionista devenue secrétaire indispensable à Donald « car c’est une personne qui abonde toujours dans son sens« , selon le staff présidentiel. C’est elle qui a été détectée comme positive alors qu’elle était en déplacement avec son mentor dans le quadriréacteur pendant la campagne interrompue depuis. Une petite vérification visuelle nous le confirme tout de suite : si on tape son nom sur Google Images on ne trouve AUCUNE photo d’elle portant un masque qui doit, c’est évident, abîmer son maquillage… Pas une seule (cf ici à droite) ! Elle se voyait immunisée, ce doit être ça l’explication.. ou alors à force de verser dans le sens de Donald, elle a fini par croire comme lui qu’elle ne l’attraperait jamais, elle aussi ! En tout cas on se demande comment elle aurait pu ensuite infecter d’autres personnes, vu qu’elle ne desserre jamais les dents et ne sort pas plus un seul mot (les journalistes ne craignent rien avec elle !). Pour Trump, on a une petite idée sur le mode de transmission (ici à gauche)… un Trump qui selon Fox-News, toujours à sa dévotion, avait titré (en juin dernier) qu’il insistait pour convaincre les gens de porter un masque, une affirmation tout droit sortie des propos de sa porte-parole du moment Kayleigh McEnany, qui n’en portait pas non plus elle-même….. Aujourd’hui, cela pourrait prêter à sourire si ce n’était aussi tragique… cette duplicité manifeste et cette terrible inconséquence !!!

La nouvelle dame en question s’appelle Alyssa Farah (ici à gauche, elle n’a pas l’air très commode). McEnany et elle, ironie du sort, avaient remplacé au pied levé la troisième titulaire du poste, Stephanie Grisham, qui a été évincée en avril dernier… sans avoir fait un seul point de presse ! Certaines mauvaises langues disent pour incompétence (elle n’a jamais pris effectivement la parole); d’autres faisant remarquer que c’est tout bêtement pour avoir été mise en quarantaine, non, ça ne s’invente pas non plus, après le repas de Mar-a-Lago auquel avait assisté Bolsonaro, déclaré positif à son retour au Brésil !!! Pour Grisham, pas revenue depuis, la quarantaine dure donc depuis… plus de six mois (elle est repartie depuis travailler auprès de … Melania Trump qu’elle a eu le temps d’infecter) !!! Une quatrième, Jessica Ditto, a jeté l’éponge en mars dernier, attirée par les sirènes du privé (ou écœurée par la cage aux folles entourant l’oiseau rare de la Maison Blanche ou la vision terrifiante d’une équipe inconsciente face à la propagation du virus !).

Ici à droite c’est Donald Trump lors du repas à Mar-a-Lago avec le premier ministre japonais, derrière  lui c’est Steve Bannon et le général Flynn : la posture présidentielle est digne d’un dîner de mariage déjà bien arrosé, ou d’une fin de repas de comice agricole en province … Trump, dès qu’il se sait admiré, sourit en effet benoîtement. Ce jour-là il prendra au téléphone le tir de missile nord-coréen en pleine tablée, d’abord que c’était une info classée secret-défense !!! Quand on ne sait pas ce qu’est une allure présidentielle, ça s’applique à n’importe quel événement : les USA ,pour lui, c’est un club de golf mais un peu plus grand, rien de plus important ! Cet homme n’aura jamais eu la gravité nécessaire pour être président !

Nouvelle venue, vieux message

Avec la nouvelle venue, on n’est plus dans les circonvolutions à la McEnany; cette coupeuse de cheveux en quatre capable de dire à la fin d’une phrase le contraire de ce qu’elle annonçait au début. C’est franchement plus direct comme on peut l’entendre ici.  Mais c’est le même contenu : ça parle vite pour ne rien annoncer, ça paraît moins hésitant… mais en contenu, ce n’est rien d’autre que la parole divine encore régurgitée telle quelle : « le docteur est un super mec, on peut avoir confiance en lui », blah, blah, blah… (un docteur normal n’aurait jamais autorisé la sortie en bagnole, blindée ou pas, ni un retour aussi précipité !). Et c’est plus vite expédié en tout cas : ce n’est pas avec elle que l’on va apprendre quelque chose de sérieux sur l’état de santé du blond orangé qui se prend depuis hier pour Superman (ou Docteur Jekyll ?) escaladant les marches avec des jambes « rajeunies de 20 ans », pour parodier ses propos stupides (dictés en Tweet). Non, ça ne risque pas, avec la fameuse Alyssa, car, génétiquement, disons, chez elle, il y a un hic. Oh certes vous allez me dire on n’hérite pas nécessairement des tares de se géniteurs. Quoique : à lire les déclarations et à voir les actions de Trump Junior, ou à voir avec qui il folâtre (1) après avoir laissé tombé sa femme et ses cinq gosses, ou à constater combien Ivanka a pu se sucrer sur le dos des concitoyens US en absorbant un budget conséquent à ne rien faire pour permettre à son père de ne pas payer d’impôts, il semble bien que l’atavisme, ça existe en effet. Et là, si c’est le cas, ça promet, en effet…

Les mensonges de la Maison Blanche personnifiés

Revenons un instant à celle qui l’a précédée.. une fieffée menteuse. Elle est apparue ainsi en effet dans un clip satirique pro-Biden, rappelé ici par The Independent  : « intitulée «Bye Kayleigh», la nouvelle publicité, créée par le groupe de campagne pro-Biden MeidasTouch, présente un super exemple de Mme McEnany défendant publiquement le président au cours des derniers mois, selon le HuffPost. Dans une déclaration accompagnant la vidéo, le PAC progressiste a comparé l’attaché de presse à Mohammed Saeed al-Sahhaf, connu sous le nom de « Bagdad Bob », qui a été ministre de la propagande sous le dictateur irakien Saddam Hussein. « La tromperie et la trahison de Kayleigh resteront longtemps dans les mémoires une fois que nous aurons rejeté ces criminels », a déclaré MeidasTouch dans un communiqué. « Elle aura une place spéciale dans les couloirs d’horribles menteurs à côté de Bagdad Bob. » La vidéo commence par un clip de février, où Mme McEnany affirme qu’en raison des compétences de leadership de M. Trump, les États-Unis «ne verront pas des maladies comme le coronavirus venir ici». Il passe ensuite à un clip du président quelques semaines plus tard affirmant que le nombre de décès dûs à Covid-19 sera «proche de zéro», et l’attaché de presse le défendant en disant: «Le président a cela sous contrôle. En ce moment, nous procédons normalement. Joe Biden cherche une excuse pour sortir de la campagne électorale.  » La vidéo passe ensuite à M. Trump indiquant aux journalistes différents chiffres pour le total des décès prévus par Covid-19 par son administration, avec des chiffres tels que «60 000», entre «100 000 à 200 000» et moins de «75 000 à 80 000», tous suggérés en l’espace d’un mois. Il a été annoncé cette semaine que les États-Unis avaient enregistré plus de 200 000 décès de coronavirus, et un clip de M. Trump interrogé sur ce chiffre est ensuite montré, le président l’ignorant et demandant si d’autres journalistes ont des questions à lui poser (ici à gauche). L’annonce diffuse ensuite un clip du 9 septembre, où l’attaché de presse défend la transparence du président tout au long de la pandémie’….

Alyssa, donc, a sa place. Pas commode d’apparence en effet comme on l’a dit. Va-t-elle moins mentir que celle qui disait que Donald avait la pandémie « sous son contrôle » et qui a elle aussi fini par l’attraper (en mettant un masque bien trop tard !) ? Mais intéressons-nous donc plutôt à son père, à cette Alyssa, pour tenter de savoir ce qu’on risque d’entendre dans les jours à venir…

Un père conspirationniste !

Le père de la remplaçante (non masquée), ex assistante de Pence, c’est en effet Joseph Farah, et c’est le fondateur de WorldNetDaily (WND), un site... conspirationniste, roi des fake-news avant l’heure, et un des tous premiers du genre, car il a été créé en 1997. Laissé longtemps sans trop de public, il végétait jusqu’à ce qu’il trouve son bâton de maréchal de la désinformation en s’embarquant à fond vers la théorie du certificat de naissance de Barack Obama, supposé faux alors qu’il était bien véritable. Aujourd’hui encore, il a de l’écho, toujours, chez les supporters de Qanon (lire ici). Une théorie dont l’un des tous premiers supporters s’appelait… Donald Trump ! Le même accusera les époux Clinton d’être à la tête d’un sorte de gang cherchant à éliminer physiquement des gens (« The Clinton Body Count »), avec une longue liste à l’appui, dont pas mal d’accidents ou de véritables suicides (il en ajoutait au gré de ses lubies). Dans cette dernière, on trouvera, ajouté après-coup bien sûr, l’infortuné Seth Rich, soutien démocrate tué dans une rixe et dont le principal utilisateur complotiste s’appellera… Donald Trump, comme j’ai déjà pu ici vous le détailler. La liste sera reprise sans sourciller par Rush Limbaugh, autre crétin extrémiste (lire ici), décoré de la plus haute distinction civile par… Donald Trump (et même ce jour-là par Melania en personne qui semble partager ses vues, donc). Ici à droite, c’est Joseph Farah en compagnie d’Ilana Mercer, bloggeuse sud-africaine d’extrême droite, auteure de « The Trump Revolution: The Donald’s Creative Destruction Deconstructed « . Ci-dessous le bandeau de pub du site de la même Mercer , « paléo-libertarienne » selon elle-même :

Voici ce qu’elle a écrit sur le récent débat Biden-Trump en s’en prenant à Ben Shapiro, pourtant supporter de Trump comme on le sait : « mais, comme Muhammad Ali, la légende de la boxe poids lourd, POTUS flottait comme un papillon et piquait comme une abeille. Une force masculine à fond, M. Trump a fourni beaucoup d’énergie et de divertissement en blâmant Joe Biden, tout en étant drôle dans le processus. «Si vous n’avez pas apprécié ce débat, vous êtes un garçon sans couilles (« Soy boy beta cuck »)», a tweeté un gars qui aime s’amuser. Le sans couilles Shapiro n’avait aucune des choses amusantes. Maussade et moralisateur, Ben a tweeté: «Je n’ai littéralement aucune idée de qui a gagné ce débat. Je sais juste que nous avons tous perdu ». Pour elle aussi, les Proud Boys ne sont pas des suprémacistes (cf ici à droite)… bien sûr !!!

Un site crétin, donc, entretenant la désinformation extrémiste de droite façon Mercer, qui fut aussi l’un de ceux à la tête de la campagne anti-vaccin, avec un raisonnement infondé scientifiquement liant ces derniers à l’autisme, une thèse développée par Robert F.Kennedy Jr. (c’est l’affaire Wakefield, lire ici). On le sait, le sujet à fait florès depuis, se répandant parti dans le monde jusqu’à atteindre ici en France les gilets jaunes et leurs leaders conspirationnistes… Si c’est la fille de celui qui a lancé ce mouvement qui vient nous parler de la santé du Président, on peut donc tout craindre, en effet. Son père s’est aussi distingué en disséminant une information contraire à la réalité en décrivant en octobre 2018 encore, c’est donc relativement récent, le dénommé Cesar Sayoc, (ici à gauche) arrêté alors qu’il préparait chez lui des « pipe-bombes » envoyées à des élus démocrates, et décrit par Farah comme étant lui-même un démocrate, alors qu’il était inscrit nommément au parti républicain….

Le Deep State des abrutis de Qanon

Tout est bon chez Farah père pour servir la louche à l’esprit déjà quelque peu dérangé de Donald, qui, on le sait aussi, se nourrit de ce genre de sites en regardant des heures entières des chaînes de TV pour scruter ce qui est dit de lui et de son image, chose à laquelle il tient davantage que la vie, comme on vient de s’en apercevoir. Les plus récentes élucubrations de Farah touchent en effet aux deux choses qui titillent Donald depuis quelques semaines, preuve s’il en est de quoi se nourrit le blond orangé jeteur de masque du haut de balcon. C’est à propos notamment du cas indéfendable de Steve Stockman (ici à droite et à gauche avec ses supporters, regardez bien derrière les drapeaux brandis ), un élu républicain du Texas, convaincu par un procès d’avoir détourné les fonds d’un organisme de charité pour sa propre campagne électorale, en compagnie d’un co-accusé appelé Thomas Dodd. Avec 28 accusations contre lui, dont celle de blanchiment pour un volume de 1,25 million de dollars (!!!) il a écopé, lui et son acolyte, de 10 ans de prison (il en risquait 20) et doit désormais rembourser un million à l’Etat. Stockman, qui était aussi supporté ardemment par le hard-rocker raciste et pro-Trump Ted Nuggent (ici à droite, c’est le petit monde de Donald, encore et encore). Chez Farah, un auteur de l’Arizona, appelé Rachel Alexander, était quand même venu le défendre en argumentant avec le racontar de l’existence de « l’État Profond » comme source de ses déboires (le « Deep State », la théorie Qanoniste, encore elle !), un « Etat Profond » qui, selon lui, « s’en était pris à Stockman parce qu’il était une menace  » (sans plus de précisions bien sûr : à gauche la photo dérangeante de Stockman avec Ron Paul, car Stockman est aussi du Tea-Party !). Depuis, le dénommé Alexander a vu sa licence d’avocat révoquée (il avait demandé sur le net des fonds pour soigner son chat (?)) et il a déménagé pour Seattle !!! 

Ça ou la remise en cause, récente aussi, du vote, le nouveau dada, quel hasard encore, du dérangé sans masque de la Maison Blanche. En novembre 2018; par exemple, Farah a sorti une chronique intitulée «D’où viennent tous ces électeurs?» dans laquelle il a écrit « quand les républicains votent en Amérique, les républicains votent réellement. Ce n’est pas le cas parmi les démocrates. » Farah citant, comme « preuve » pour lui de fraude électorale démocrate généralisée, une vidéo publiée par le groupe d’infiltration conservateur Project Veritas (don on connait bien ici le patron, James O’Keefe !!!) qui montrait un agent de vote du comté de Travis, au Texas, discutant de l’inscription des électeurs. Farah a écrit: « C’est un fait que ce genre d’activité fait partie de tout plan d’attaque du Parti démocrate ». Le site Newsguard, vigilant, dont a été extrait cette analyse sur Farah père, décrit ainsi clairement  la situation et la manipulation : « dans la vidéo, l’employé de Project Veritas demande à l’agent de vote si un bénéficiaire de l’action différée pour les arrivées d’enfants (DACA) pouvait voter, ce à quoi l’agent de vote a répondu en disant qu’il le pouvait, s’il était inscrit. Le préposé au scrutin ne semblait pas familier avec le DACA, dont les bénéficiaires (immigrants sans papiers amenés aux États-Unis comme enfants) sont éligibles aux permis de travail, mais ne sont pas citoyens et ne peuvent donc pas voter. Ronald Morgan, le greffier en chef adjoint du comté de Travis dont le bureau est responsable du bureau de vote où l’incident a eu lieu, a déclaré à The Hill qu’il n’avait pas trouvé de preuve du vote de non-citoyens et a également déclaré qu’il était illégal pour Project Veritas de filmez d’abord un enquêteur. » En mars 2019, aucune autorité gouvernementale n’avait signalé de preuve de fraude électorale généralisée lors des élections de mi-mandat de 2018 au Texas ou ailleurs. Farah a défendu la colonne en soulignant que c’était son opinion et que la conclusion du sous-greffier en chef du comté de Travis «ne constitue guère le dernier mot». »

Ce qu’elle a hérité de son père : elle est résolument anti-vaccin !

L’atavisme évoqué est-il présent chez elle ? Oui, selon le Huffington Post qui l’a ainsi fort bien résumée en décembre 2017 à sa nomination auprès de Pence, en précisant qu’elle avait déjà évoqué alors – et même écrit- son choix anti-vaccin (ce qui promet beaucoup, à l’endroit où elle se situe aujourd’hui !) : « Elle est diplômée du Patrick Henry College, une école chrétienne conservatrice de Virginie près de Washington, D.C., qui s’adresse aux enfants à la maison. Il a été fondé par Michael Farris, qui est devenu plus tôt cette année le président-directeur général du groupe juridique anti-gay Alliance Defending Freedom. Patrick Henry a eu une crise il y a quelques années concernant la façon dont l’école traitait les élèves victimes d’agression sexuelle (une histoire ignorée par WND, d’ailleurs) ».« Alyssa Farah a écrit des articles pour son père chez WND pendant ses années universitaires et pendant quelques années après, et ils n’étaient pas exactement excellents selon la plupart des normes journalistiques (bien que tout à fait acceptables selon les normes inférieures de WND) »:

– Un article d’avril 2008 a réinterprété de manière créative un débat sur les filtres de contenu Internet sur les ordinateurs à accès public comme portant uniquement sur la pornographie.
-Un article de février 2010 affirmait à tort qu’un article du New York Times sur un orateur controversé de la confab conservatrice CPAC disait que le discours était «devenu raciste»; en fait, le Times a rapporté que le discours utilisait des «stéréotypes raciaux».
-Un article de juin 2010 a répété les attaques trompeuses de la droite contre Elena Kagan après sa nomination comme juge à la Cour suprême.
-Un article de mars 2013 a opté pour la voie anti-vaccins, car Farah – présentée à ce stade comme un «correspondant spécial à Washington pour WND» – a fait peur aux «milliers de réactions indésirables» et aux «effets secondaires graves» du virus du papillome humain qui prévient le cancer, le vaccin Gardasil. Elle a également sous-estimé l’efficacité du vaccin ». Alyssa Farah a des références indéniables de droite, un lien familial avec la politique encore plus à droite, plus une petite expérience de la génération de fausses nouvelles – tout cela semble faire d’elle la personne idéale pour être l’attachée de presse de Mike Pence… » concluait le Post, assez prophétique ce jour-là, à propos de celle devenue aujourd’hui la porte-parole du gars complètement fou à la tête du pays !

Complètement taré

Fou, il l’est déjà, pour sûr, comme l’a très bien décrit ici dans une longue analyse l’avocat Georges Conway  mari de Kelyanne, qui vient elle aussi d’être déclarée positive au Covid19, subissant les foudres de son adolescente de fille (ici à droite), très remontée contre Donald Trump. « Je suis furieuse. Portez vos masques. N’écoute pas notre putain d’idiot présidentiel. Protégez-vous et protégez votre entourage, » avait-elle écrit sur Twitter, la rage au ventre. Un fou dont les symptômes de démence ne font aller qu’empirant, car l’étonnant traitement qu’on lui administre, à base notamment de stéroïdes comme la dexaméthasone, provoque aussi comme effets secondaires une irritabilité accentuée, et des troubles du comportement, dont l’épisode dantesque de l’arrachage théâtral de masque à son retour d’hôpital pourrait déjà servir, s’il en fallait encore, de preuve. Un comportement idiot, qui va à l’encontre de ce qu’il doit conquérir : le ventre mou des électeurs indécis, car sa base, y compris celle des crétins Qanonistes, lui est toute acquise… mais ne progresse pas. Ou l’art de scier la branche sur laquelle on est assis. Un comportement… suicidaire, électoralement !

Voilà donc ce qui nous attend, et ce n’est guère réjouissant pour la démocratie US. Dans la légende (une fake news ancestrale ?) Alyssa (Alice), alias Didon, avait trompé son monde en remplaçant des sacs censés contenir ses richesses par du sable et en les jetant à la mer. Cette Alyssa-là va-t-elle rapidement jeter le gros bébé joufflu avec l’eau du bain ? Ou claquer la porte avant la fin des combats ? Voire jeter l’éponge avant le 3 novembre ? Trump est bientôt à court de mensonges, là, et pas sûr que le père de sa nouvelle porte-parole puisse en inventer de nouveaux avant…

(1) on a confirmation récemment de ce que je vous avais annoncé : Kimberly Guilfoyle est elle aussi folle à lier. Ou plutôt obsédée... (sexuelle, visiblement), ce qui rend sa prestation tonitruante d’investiture républicaine de Trump encore plus… ridicule.

 

Lire cet avis tranché en conclusion sur Farah père (lisible en intégral ici) :

« Il a été rédacteur en chef du Los Angeles Herald Examiner et de l’Union de Sacramento, deux réflexions journalistiques de la fin des années 1980 et du début des années 1990. Il a dirigé le premier après son départ pour son dernier voyage calamiteux, converti en journal de l’après-midi longtemps après avoir servi peu de marché – comme si la meilleure façon de s’attaquer à Airbus était d’essayer d’accaparer l’industrie des Zeppelin. Mais même le moment de sa gestion offre un triste commentaire, comme découvrir qu’il a gagné son poste de capitaine intérimaire dans l’Hindenburg après que le gars avec le chapeau officiel et les épaulettes ait remarqué de l’électricité statique et quel s’est fait sortir du dirigeable au gaz condamné sur une corde d’amarrage ».

« … donc c’est peut-être un peu une dérobade, mais il est difficile de rejeter Farah comme fou, parce qu’il s’est si habilement repositionné, a changé tous les noms sauf « Obama » et a gardé les mêmes messages et attaques. Vous ne regardez pas les données empiriques et décidez que l’absence de tout support à votre conclusion constitue la preuve d’une conspiration élaborée pour supprimer sa vérité sans être un peu fou. Mais vous ne parvenez pas non plus à faire face à un revers massif avec la grossièreté rhétorique du judo et à intégrer vos idées sans une sorte de sens. Joseph Farah est peut-être un parasite aspirant la décence de la sphère publique, mais il est assez impressionnant. S’il a une kryptonite, ce ne sont sûrement pas des faits. Si quoi que ce soit, c’est de l’arrogance (…) Libéré de quoi que ce soit d’autre que des piles de billets, il a lancé de plus en plus de conspirations labyrinthiques et n’a jamais pensé à se demander si l’interrelation de dizaines d’affirmations hystériques à court terme était vouée à inviter l’histoire à briser tout l’édifice et à le ramener au sol. Mais Farah semble ne poursuivre qu’un seul vraiment Big Lie à la fois, pensant patiemment à des pénombres toujours plus nombreuses de Big Lies connexes à apporter, en réserve, au cas où l’existant échouerait. Il doit juste apprendre à arrêter de s’en vanter. »

 

Le journal citoyen est une tribune. Les opinions qu’on y retrouve sont propres à leurs auteurs.


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